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Services en ligne et violation des droits d’auteur

Garanties du droit d’auteur L’avènement des services de communication en ligne a entraîné de nouveaux défis dans la protection des droits d’auteur. Un problème important se pose lorsque ces services orientent systématiquement les internautes vers des sites Web contenant des enregistrements non autorisés, facilitant ainsi la violation des droits des artistes interprètes et des producteurs. Cela crée un besoin pressant de mesures pour prévenir ou atténuer de telles infractions, même si une efficacité totale ne peut être garantie.

Cette rubrique fait référence aux actions menées pour lutter contre la violation du droit d’auteur dans le domaine des services en ligne. Il englobe les diverses mesures et approches mises en œuvre pour atténuer l’utilisation et la distribution non autorisées de contenu protégé par le droit d’auteur. L’accent est mis sur la recherche de solutions proactives qui protègent les droits de propriété intellectuelle dans le paysage numérique. Cela implique le développement et l’application de politiques, de technologies et de cadres juridiques pour lutter contre la violation du droit d’auteur, protéger les droits des créateurs et promouvoir un environnement en ligne plus responsable et plus légal.

Google Suggest et violation des droits d’auteur

L’affaire connue sous le nom de Google Suggest illustre l’intersection des services en ligne et de la violation du droit d’auteur. Le Syndicat national de l’édition phonographique, une organisation de défense professionnelle, a découvert que les mots clés suggérés sur Google pouvaient associer des artistes musicaux, des titres d’albums ou des chansons à des termes tels que « torrent », « Megaupload » ou « Rapidshare ». Ces termes désignent des protocoles et des sites Web permettant le téléchargement de fichiers.

Constatant la contrefaçon de droit d’auteur résultant du contenu de ce service en ligne, l’organisme de défense a sollicité des mesures pour prévenir ou faire cesser la contrefaçon au titre de l’article L. 336-2 du code de la propriété intellectuelle. La première tentative a échoué. Cependant, la Cour de cassation vient d’annuler l’arrêt précédent en invoquant les articles L. 336-2 et L. 335-4 du même code.

La mesure envisagée vise à protéger les intérêts des internautes et n’empêchera pas la « mise à disposition du public » illicite par des sites tiers. Il reconnaît l’importance de résoudre le problème au niveau du moteur de recherche, ce qui rend plus difficile pour les utilisateurs de découvrir et d’accéder aux sites Web hébergeant des enregistrements non autorisés.

Cette décision met en lumière la bataille en cours pour protéger le droit d’auteur à l’ère numérique. Il souligne l’importance de prendre des mesures proactives pour lutter contre la contrefaçon et souligne le rôle que jouent les fournisseurs de services en ligne dans l’élaboration de l’accessibilité du matériel protégé par le droit d’auteur sur Internet.

Société d’Avocats DAMY