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Publication de la deuxième loi de finances rectificative pour 2012 Parts de GFA, terres louées en métayage, et biens professionnels

Imposition des gains en capital des non-résidents

Des décisions récentes ont apporté des éclaircissements sur la fiscalité des plus-values ​​immobilières détenues par des personnes physiques non-résidentes de l’Union européenne (UE) et de l’ Espace économique européen (EEE). L’administration fiscale a été encline à imposer le taux d’imposition le plus élevé de 33,1/3 % à ces personnes. Cependant, de nombreux pays ont conclu des conventions fiscales bilatérales avec la France, qui incluent des clauses de non-discrimination. Ces clauses permettent aux contribuables étrangers propriétaires d’un bien immobilier en France d’être imposés au taux plus avantageux de 19% selon la jurisprudence.

Explorez les implications et les solutions potentielles découlant des développements récents en matière d’imposition des plus-values ​​immobilières des non-résidents. Découvrez comment l’interprétation des clauses de non-discrimination dans les conventions fiscales bilatérales pourrait conduire à des litiges et à la recherche de taux d’imposition plus favorables pour les contribuables étrangers. Restez informé de l’évolution du paysage juridique entourant l’imposition des gains en capital des non-résidents.

Conflits potentiels et implications

L’interprétation de la clause de non-discrimination peut s’étendre au-delà des ressortissants de l’UE et de l’EEE pour inclure des personnes originaires de pays extérieurs à ces régions qui n’y résident pas. Cela pourrait potentiellement donner lieu à de nombreux litiges à l’avenir concernant le traitement fiscal des gains en capital des non-résidents. Alors que les contribuables de divers pays explorent leurs droits et contestent le taux d’imposition plus élevé, on s’attend à ce que la question fasse l’objet d’un examen juridique plus approfondi et de résolutions potentielles.

Conclusion:

Les évolutions récentes en matière d’imposition des plus-values ​​immobilières détenues par des personnes physiques non-résidentes de l’UE et de l’EEE ont révélé la propension de l’administration fiscale à imposer le taux d’imposition le plus élevé. Cependant, les conventions fiscales bilatérales et les clauses de non-discrimination offrent la possibilité aux contribuables étrangers d’être imposés à un taux plus favorable. Cette interprétation de la clause de non-discrimination pourrait potentiellement s’appliquer aux particuliers de pays hors UE et EEE, entraînant une augmentation anticipée des litiges liés à l’imposition des plus-values ​​des non-résidents. Au fur et à mesure que ces problèmes se déroulent, il est crucial de surveiller les développements juridiques ultérieurs et les résolutions potentielles dans ce domaine. 

Société d’Avocats DAMY