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Pour être exonérés de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), les actes médicaux et de chirurgie esthétique doivent : – d’une part, être pratiqués par des professionnels exerçant dans le domaine légal et réglementé de la médecine (article 261 cpc)  , – d’autre part, poursuivre une finalité thérapeutique, telle que précisée par la Cour de justice de l’Union européenne (arrêt n° 91/12 du 21 mars 2013). Les actes de chirurgie esthétique sans but réparateur ou thérapeutique n’entrent pas dans le champ des prestations couvertes par l’assurance maladie. L’administration refuse donc l’exonération de TVA pour les actes de médecine esthétique non remboursés par la mutualité. Cette position a été validée par le Conseil d’État (arrêt n° 363118 du 5 juillet 2013) : seuls les actes de médecine et de chirurgie esthétiques couverts par l’assurance maladie, en tout ou partie, peuvent bénéficier d’une exonération. de la TVA. Cabinet d’avocats DAMY 2022)

Conditions d’exonération de la TVA dans les procédures de chirurgie médicale et esthétique : –

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Pour pouvoir bénéficier de l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), certaines conditions doivent être remplies pour les actes de médecine et de chirurgie esthétique. En premier lieu, ces actes doivent être effectués par des professionnels exerçant dans le domaine légal et réglementé de la médecine, comme l’indique l’article 261 du code général des impôts. Cette exigence garantit que les professionnels possèdent les qualifications nécessaires et respectent les normes établies dans leurs domaines respectifs.

Par ailleurs, pour pouvoir bénéficier de l’exonération de la TVA, les actes médicaux et de chirurgie esthétique doivent avoir une finalité thérapeutique. Ce critère a été précisé par la Cour de justice de l’Union européenne dans l’arrêt no. 91/12 du 21 mars 2013. Les actes doivent viser à apporter un bénéfice thérapeutique et à améliorer la santé ou le bien-être des  patients  .

Admissibilité à l’exemption de couverture d’assurance maladie : –

Il est important de noter que les actes de chirurgie esthétique qui ne sont pas destinés à des fins reconstructrices ou thérapeutiques ne sont pas pris en compte dans le champ d’application de l’assurance maladie. En conséquence, l’exonération de TVA pour les actes de médecine esthétique non remboursés par l’assurance maladie est refusée. Cette décision est basée sur le fait que ces procédures sont considérées comme électives et non essentielles pour des raisons médicales.

La position relative à l’exonération de la TVA pour les interventions médico-chirurgicales couvertes par l’assurance maladie a été confirmée par le Conseil d’État par l’arrêt no. 363118 du 5 juillet 2013. Selon cet arrêté, seuls les actes partiellement ou totalement pris en charge par l’assurance maladie sont éligibles à l’exonération de la TVA. Cela garantit que l’exemption s’applique aux actes qui ont été reconnus médicalement nécessaires et essentiels au bien-être du patient.

Globalement, l’exonération de la TVA pour les actes de médecine et de chirurgie esthétiques impose le respect tant du cadre légal et réglementaire de la médecine que de la poursuite de finalités thérapeutiques. Seuls les actes couverts par l’assurance maladie, en totalité ou en partie, sont éligibles à cette exonération de TVA. Ces conditions ont été établies pour garantir que les exemptions sont accordées aux procédures qui servent au mieux les intérêts des patients et contribuent à leur santé et à leur bien-être.

CABINET D’AVOCATS DAMY 2022